Honduras, coup d'Etat ... / Là-bas si j'y suis / France Inter
Février - mars 2010
- Honduras, coup d’Etat : une résistance héroïque
"Le capitalisme est en train de dévorer les êtres humains"
Manuel Zelaya, septembre 2007
Manuel Zelaya, homme libéral et ancien patron de l'équivalent du Medef, est élu en novembre 2005 à la Présidence du Honduras.
Là - surprise ! - il se met à faire une politique sociale, il entre dans l'Alliance Bolivarienne pour les Amériques de Chavez...
Et cela fonctionne, ses réformes se mettent en place et l'opinion le suit.
Alors ses adversaires politiques, amis de classe, s'inquiètent ...
La solution ? Un coup d'Etat.
C'est ce qui arrive le 28 juin, lorsque des militaires viennent chercher Zelaya.
Cinq mois plus tard, l'élection présidentielle se déroule à la date prévue.
Porfirio Lobo en est déclaré vainqueur. Et le jour de son investiture, le 28 janvier dernier, Manuel Zelaya sort de l'Ambassade du Brésil
où il était assigné à résidence et s'envole, devant ses partisans, pour la République Dominicaine.
- Honduras, coup d’Etat : une résistance héroïque II
"Le nouveau président du Honduras est en train de mener le pays dans une direction correcte."
Ce sont les paroles d’Hillary Clinton. à propos de Porfirio Lobo, président du Honduras élu, le 29 novembre dernier, à la suite d’un coup d’Etat. Car la démocracie a ses limites et l’on a craint Manuel Zelaya comme Allende a fait peur à Nixon. Avec les conséquences que nous connaissons...
Au Honduras, pendant ses 214 jours et loin du bureau d’Hillary Clinton, peuple et opposants sont réprimés, arrêtés, blessés, tués.
- Honduras, deux cent quatorze jours de lutte héroïque III
Si vous préparez un coup d’Etat, n’oubliez pas les medias. En revanche si vous travaillez dans une radio, par exemple, lors d’un coup d’Etat, n’oubliez pas votre escabeau !
Nous sommes au Honduras en 2009. Tous les medias soutiennent les golpistes ; Tous ? Non ! Car quelques journalistes résistent encore et toujours.
Et parmi eux Myriam Amaya et les journalistes de Radio Globo, qui ont réussi à faire vivre et raconter ces jours et ces nuits de résistance héroïque.
Honduras, coup d’Etat : une résistance héroïque IV
"J’ai pensé faire les changements à l’intérieur du schéma néolibéral. Mais les riches ne cèdent pas un penny. Les riches ne veulent rien céder de leur argent. Ils veulent tout garder pour eux. Alors, logiquement, pour faire des changements il faut incorporer le peuple."
Manuel Zelaya, El Pais, 28 juin 2010
Après cette déclaration, publiée le jour du Coup d’Etat, le Honduras a basculé dans la domination oligarchique de quelques uns. Mais la lutte continue.
Dans la région de La Ceiba, les paysans ne désarment pas. Car leur lutte est simple : ils tentent seulement d’acquérir suffisamment de terres pour manger, pour survivre.
Honduras, 214 jours de résistance héroïque V
Dans une région où trois propriétaires se partagent tout le sol pour cultiver des palmiers à huile, cette région où leurs amis narcos ont pignon sur rue, des paysans se battent pour des terres, tout simplement pour vivre, mais au risque de leur vie.
Visite de la communauté de Guadalupe Carney, où vivent 5 000 personnes.
Honduras, 214 jours de résistance héroïque, dernière
"Il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France sera sauvée !"
Georges-Jacques Danton, 2 septembre 1792.
Et si l’on remplaçait le mot France par Honduras ?
Un dernier jour avec les Honduriens ...
Un reportage de Daniel Mermet et Antoine Chao
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Là-bas si j'y suis / Daniel Mermet
du lundi au vendredi à 15h sur France Inter :
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/
Archives "non-officielles" de l' émission de Daniel Mermet "Là-bas si j'y suis" diffusée sur France Inter :
http://www.la-bas.org/ |